Confluence, un quartier en mutation

Le quartier de Confluence est promis à de grands développements. C’est un projet phénoménal d’aménagement urbain initié dans les années 90, mais le quartier est toujours en pleine mutation actuellement. Les autorités de l’époque relèvent le défi de transformer des friches industrielles en quartier de résidence et de plaisance. Le projet inclut des logements et également des établissements pour les entreprises. Les idées sont mises sur les rails et rapidement, d’étonnantes constructions sortent de terre : le Cube Orange, le musée des Confluences ou encore le siège d’Euronews. L’ambiance est écologique, moderne et expérimentale. L’architecture mise sur un style contemporain, notamment une architecture cubique. Autrefois, à l’abandon, avec des allures d’arrière ville portuaire ou industrielle, cette partie de la presqu’île lyonnaise est devenue à la fois un quartier huppé et un centre d’affaires. Elle offre de nombreuses attractions : parcs, jardins, centre commercial sans oublier ses fameux bars et restaurants.

Confluence est desservie par de nombreux moyens de transport. Les résidents et les touristes ont le choix entre le métro, le tramway et le bus.

Cours Charlemagne

Le cours Charlemagne est une grande artère qui relie l’arrière de la gare de Perrache et son quartier à Confluence. Derrière la première gare historique lyonnaise, elle s’étire sur toute cette partie de la presqu’île lyonnaise. Cette artère de 33 mètres de large dispose de 2 voies de circulation. Le tramway y circule désormais, en double voie et il y a également 2 bandes cyclables et 2 trottoirs. La Métropole de Lyon envisage même de la transformer en rue piétonne et a effectué une expérimentation durant plusieurs mois, dans ce sens, en sollicitant l’avis des habitants. On trouve sur cet axe un choix impressionnant de restaurant pour manger de nuit, entre brasseries, pizzerias, steak house, restaurant de fruits de mer, etc. Cela a toujours été le cas, mais le coup de jeune de l’avenue pourra, on l’espère, leur apporter la clientèle qu’elle mérite. Un peu en retrait, un peu à l’arrière garde, le cours Charlemagne avait quelquefois des allures un peu sombres de nuit, même si on savait y trouver des établissements ouverts jusque tard dans la soirée.

Désormais, la majorité des enseignes culinaires offrent des vues panoramiques ou plus dégagés sur la presqu’île de la Confluence. Chacune d’elle fait honneur à la renommée de la gastronomie lyonnaise. Certains, comme la Brasserie confluence, sont installés là depuis près de 80 ans. Pour information, le quartier de Confluence compte 120 bars et restaurants. il est donc loin de se limiter au cours charlemagne. Le choix dépendra par la suite de l’ambiance que vous recherchez. Une chose est sûre, vous ne risquez pas d’être déçu.

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Brève histoire des mères lyonnaises

L’activité des mères lyonnaises se développent après la Première Guerre mondiale et plus précisément avec la crise de 1929. En général, les mères sont des cuisinières ayant travaillé dans les familles bourgeoises. Renvoyées et contraintes de gagner leur vie, elles ouvrent des guinguettes ou des bouchons. La cuisine proposée est simple et traditionnelle. Les mères s’évertuent à mettre en valeur des produits du terroir. Certaines d’entre elles ont été associées à leurs spécialités : la matelote d’anguille pour la mère Guy, les ravioles pour la mère Maury, etc.

Au début, la clientèle est principalement composée d’ouvriers ou bien de soldats. Mais ensuite, la cuisine des mères lyonnaises connaisse un grand succès. Ainsi, leur enseigne accueille aussi des familles aisées et de riches hommes d’affaires. Leur renommée dépasse Lyon et leur cuisine séduit les critiques gastronomiques. Aujourd’hui, on peut dire sans risque que les mères ont apporté leur pierre à l’édifice pour sacrer Lyon capitale mondiale de la gastronomie.

La mère Brazier

La mère Brazier est l’une de ces grandes figures de la cuisine lyonnaise. Eugénie Brazier est née en 1895 et morte en 1977. Elle est engagée comme cuisinière dans une famille bourgeoise. A 20 ans, elle fera ses armes chez la mère Fillioux et ensuite dans une brasserie de la ville. En 1921, elle ouvre son propre bouchon la « Mère Brazier ». L’enseigne attend toujours ses convives au 12 de la rue Royale. Sa réputation la précède et les éloges d’un critique gastronomique contribuent à son succès. Son restaurant devient incontournable à Lyon si bien que la clientèle lui demande d’ouvrir un deuxième. Ce qu’elle fait.

En 1932, la mère Brazier obtient 2 étoiles du Guide Michelin pour ses 2 enseignes. L’année suivante, la cuisinière réalise un exploit en recevant 3 étoiles. Cette consécration conforte la popularité des mères lyonnaises. D’illustres personnalités et des hommes politiques se succèdent à sa table se délectant de sa cuisine. C’est dans la brigade de la mère Brazier que le célèbre chef Paul Bocuse a fait son apprentissage.

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Un prestigieux casino du groupe Partouche

« Par Toutatis, sommes-nous encore en Gaule Astérix ? »
« Par Toutânkhamon, rassure toi Obélix, nous sommes bien à Lyon ! »

Le casino Le Pharaon trône majestueusement dans le prestigieux quartier de la Cité Internationale. Naguère ne trônait ici que quelques bâtiments désaffectés mais ce temps est bien loin. Il aura fallu 30 ans pour que la ville donne un véritable coup de fouet à ce quartier qui borde le Rhône, le long du parc de la tête d’or : palais des congrès, grand cinéma, commerces, restaurants. A quelques pas de là, l’établissement de jeux Partouche est localisé lui aussi, non loin du beau parc lyonnais dans le très huppé 6e arrondissement. En géant renommé de l’industrie du jeu sur le marché français. L’opérateur a savamment choisi le thème de l’Egypte Antique et démontre l’opulence de cette culture. La présence non loin du musée Guimet d’histoire naturelle l’a-t-elle influencé ? L’histoire ne le dit pas.

Le casino abat sa première carte thématique dès l’entrée, une belle invitation en terre égyptienne avec ses 2 grandes statues de pierre. L’enseigne “Grand casino de Lyon Pharaon” est ornée de motifs égyptiens. La visite se poursuit sans fausse note. Le hall, richement décoré, rappelle les palais égyptiens. La couleur ocre des murs et des plafonds joue l’harmonie parfaite. Bluffante, elle imite incroyablement celle des pierres et leur granularité. Des pans de murs sont aussi entièrement formés par d’énormes de blocs de Pierre. D’immenses colonnes soutiennent le plafond et renvoie à l’architecture égyptienne. Les murs sont décorés par des motifs colorés et des objets en métal destinés à accrocher des torches servent de décor. Au cours de la visite, les joueurs auront l’occasion d’admirer les statues de sphynx et de différents animaux. Dans les salles de jeux, la décoration est plus discrète. Les murs sont ornés d’hyéroglyphes, de personnages et de dieux égyptiens.

La gamme de jeux

Ce palais du divertissement propose un large éventail de jeux. Amateurs de machines à sous, fans de jeux électroniques et adeptes des jeux de table y seront pleinement satisfaits. Le grand casino de Lyon a dédié une salle à chaque type de jeux. Celle réservée aux machines à sous est vaste. Les joueurs ont un large choix entre 230 vidéo slot. Ils peuvent tenter leur chance sur des modèles vintage ou d’autres plus modernes. Il y en a pour tous les goûts.

Le thème égyptien est bien présent dans la poker room également. Les tables de poker ont été aménagées au centre et des rangées de machines à sous longent les murs. Des tables de roulette anglaise et de blackjack sont aussi présentes. Dans les salles réservées aux jeux de table, les croupiers respectent le thème et portent des habits égyptiens. Le Pharaon offre d’autres jeux de carte, dont la traditionnelle bataille et la Boule 2000, un jeu de roulette simplifié. Les férus de roulette et de blackjack électroniques ne sont pas en reste, le casino compte un grand nombre de postes autour de ces jeux.

Le restaurant

Si les joueurs ont une petite faim entre 2 parties, le restaurant L’Acacia leur réserve un accueil chaleureux. D’accès facile, son entrée se trouve dans le hall du casino. Ce restaurant du groupe Partouche met à l’honneur la cuisine traditionnelle. Les clients peuvent s’y attabler tous les midis et tous les soirs. Le décor est sublime, l’établissement a opté pour une Alliance réussi entre un style traditionnel et contemporain. Les chaises sont en velours, les tables en bois, les bouquets d’acacia sont rehaussés par les lumières discrètes.

Dans la cuisine, la brigade du chef utilise des produits frais issus du terroir. La carte est simple mais variée. Elle offre une cuisine conviviale et de marché à l’image de la meilleure cuisine lyonnaise. On y trouve de quoi contenter les amateurs de viande, de poissons ou même de choses plus légères. Le restaurant joue une carte raisonnable en terme de prix avec une formule à 16/17 euros, un premier menu autour de 20 euros et un menu plus sophistiqué à 35. Il est extrêmement bien noté par ses clients.

Pour les envies plus tapas et boissons, le Bar de la salle de jeux reste ouvert 7j/7. Les joueurs peuvent ainsi se désaltérer ou prendre des snacks entre 2 parties.

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A 20 ans, au sortir de la guerre, la mère Brazier prend Paul Bocuse sous son aile. Il découvre alors la cuisine traditionnelle lyonnaise à travers les bouchons. Il part ensuite pour Paris pour perfectionner son talent et sa cuisine. A 30 ans, il rentre à Collonges-aux-monts-d ‘or pour y reprendre l’auberge familiale. En 1958, le Guide Michelin lui décerne sa première étoile et 7 ans plus tard sa troisième étoile. Paul Bocuse crée son propre label. Grand chef d’entreprise, homme de communication et d’échange, il ouvre par la suite plusieurs enseignes à travers le monde, dont aux Etats-Unis et au Japon. Il est à l’initiative du célèbre concours mondial de la cuisine qui décerne un Bocuse d’Or.

Surnommé le Pape de la gastronomie, on lui doit notamment la fameuse soupe Elysée ou soupe aux truffes noires VGE qu’il avait crée spécialement pour le président de la république Valérie Giscard d’Estaing et qui faisait son délice. Pour avoir révolutionné une partie de la gastronomie française avec son approche, en créant la nouvelle cuisine Paul Bocuse n’a pourtant fait que proposer une cuisine authentique dans le respect des produits et de la tradition. Son génie est justement d’avoir su parfaitement maîtriser les gammes et les classiques pour écrire sa propre symphonie culinaire.

Les brasseries Bocuse à Lyon

Aujourd’hui, le groupe Bocuse perpétue l’héritage et la passion de son fondateur. Lui nous a quitté en 2018 après une vie entière consacrée aux arts de la table et du bien recevoir. A Lyon, les brasseries Bocuse lancent une invitation et promettent une belle découverte. On dénombre au total 6 brasseries dans la ville, chacune se démarque par sa propre signature. On y mange bien, très bien même pour des tarifs plus accessibles que ceux du 3 étoiles de Collonges et un peu au dessus d’une brasserie ordinaire.

• Le Nord : est la première brasserie Bocuse à Lyon. Elle a été ouverte en 1994 dans la presqu’île. L’établissement se distingue par ses vitraux et ses boiseries et conserve son authenticité. La cuisine est fortement tournée vers la tradition. C’est l’endroit idéal pour savourer une choucroute.
• Le Sud propose de revisiter la cuisine méditerranéenne mais aussi orientale. Les plats à base de poissons, de viande et de volaille sont relevés par la saveur des épices.
• L’Est : cette brasserie est nichée dans une ancienne gare et offre un cadre original. Elle reflète aussi le voyage culinaire avec ses poissons fumés ou encore ses plats à base de gambas et de calamars.
• L’Ouest : c’est une cuisine exotique à découvrir. La cuisine ouverte garantit une expérience à part entière. La cave à vins présente un large choix de bonnes bouteilles.
• La Brasserie des Lumières : offre une vue imprenable sur le stade du Groupama Stadium. Le design est moderne et la carte met à l’honneur la cuisine lyonnaise et les plats des Brasserie Bocuse.
• Fond Rose : c’est l’une des brasseries lyonnaises les plus récentes. Le cadre est magnifié par un joli jardin. C’est dans cet écrin de verdure que le restaurant perpétue les valeurs chères à Paul Bocuse.

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