La cuisine est devenue un art à Lyon. La ville se démarque par ses innombrables spécialités. Dans cette sélection, nous vous présentons des plats typiquement lyonnais qui vous mettront l’eau à la bouche. La liste n’est pas exhaustive. Elle ne saurait l’être. A Lyon, plus de 200 ans de gastronomie vous contemple.
Quenelles
Si vous séjournez à Lyon, il faudra absolument goûter à la quenelle pour marquer votre passage. La touche lyonnaise est différente de celles que vous avez dégustées auparavant. En général, les quenelles sont composées de boulettes en forme de boudin. Celles-ci sont à base de farine, de mie de pain, de pâte à choux ou de semoule. Les boulettes peuvent être associées aux brochets, à la volaille, à la viande, au fromage ou encore au foie. Les quenelles peuvent également être servies avec une sauce. C’est le plat idéal durant la saison hivernale. Brochet, volaille, truffe, nature, Lyon s’en est fait une véritable spécialité avec des déclinaisons de sauces à vous faire saliver d’avance.
Bugnes
Nous continuons sur une note sucrée. Ces petits beignets sont de véritables merveilles pour les papilles. Ils sont souvent préparés à l’occasion de Mardi gras. De forme plate, les bugnes sont à base de farine, d’œufs, de lait, de beurre. Elles sont souvent parfumées à la fleur d’oranger, mais vous pouvez également utiliser la vanille ou le citron comme arôme. Attention ! comme tous les beignets, les bugnes peuvent être un peu grasses. Plus croustillantes qu’un beignet normal, tout en restant moelleux, c’est la clef de leur qualité. Elles sont délicieux qu’il est tout simplement difficile d’y résister. Plusieurs enseignes proposent des bugnes à Lyon. Salon de thé, pâtisserie ou boulangerie, vous avez un large choix. Il est toutefois plus facile de les trouver en saison. Elles fleurissent alors sur tous les étals de boulangerie.
Tarte aux pralines roses
Enchaînons avec les desserts. La tarte aux pralines roses est un autre symbole pour l’art culinaire lyonnais. La praline rose est une confiserie fabriquée depuis le XIXème siècle. C’est une noisette enrobée de sucre caramélisée et colorée en rose. Les adeptes de sucrerie vont en raffoler et vont avoir du mal à s’en priver. D’après l’histoire, la tarte aux pralines roses a fait son apparition dans les années 70. L’association d’une tarte avec la confiserie a fait des vagues. Elle peut être servie en dessert ou bien au goûter. Pour ceux qui l’a trouverait trop sucré, on pourra s’orienter sur le Saint-Genis, une variante savoyarde de brioche aux pralines. Par contre prenez garde de ne pas le répéter pas aux lyonnais, ils pourraient bien se vexer.
Cervelle de canut
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas de cervelle dans les ingrédients de ce met frais et délicieux. La cervelle de canut, c’est un fromage qui a fait la renommée de Lyon. Il faisait souvent partie du plat des canuts (des tisserands au XIXe siècle). Ces derniers n’auraient pas les moyens de se payer de la cervelle d’agneau et la remplaçait par ce fromage. La cervelle de canut n’a pas l’air appétissant, la texture est assez molle et les herbes fraiches sont très visibles. En fait, c’est un fromage blanc associée à de la crème fraîche, des herbes, de l’échalote, de l’ail, de la ciboulette, du persil, du sel et du poivre. Vous pouvez la savourer avec du pain grillé, des pommes de terre ou une salade. Dans la région et un peu plus au Sud, elle a ses variantes la tome drômoise ou bien l’ardéchoise tout aussi fraiche à la dégustation.
Saucisson (saucisson brioché)
La gastronomie lyonnaise a acquis une grande notoriété dans la préparation de ses charcuteries. La saveur des saucissons de Lyon est inégalable pour ne citer que le cervelas pistaché, le saucisson à cuire, la Rosette et le Jésus. Les amateurs de charcuterie reconnaîtront des valeurs sûres. Les recettes datent de plusieurs siècles et continuent à égayer les papilles. Ces types de charcuterie ont donné naissance à d’autres mets, dont le fameux saucisson brioché. Comme son nom l’indique, le saucisson est recouvert d’une pâte à brioche et cuit au four. Le plat est servi en tranche, il est très moelleux en bouche. Le saucisson brioché est encore plus succulent quand il est chaud. On se sert bien sûr dans ce cas d’un saucisson à cuire et pas d’un saucisson cru salé.